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Pour la défense des musiques actuelles

Les années 80-90 ont assisté à un véritable explosion des genres en matière de création musicale. On parle même quelquefois d’envol des musiques actuelles mais que sont-elles, au juste, ces « musiques actuelles  » ?

Définition des musiques actuelles

De fait, le terme de « musiques actuelles » peut être assez fourre-tout suivant qui l’utilise. Techniquement, le terme est apparu justement dans les années 90 d’abord, en opposition aux musiques anciennes ou classiques. Dans la bouche des acteurs institutionnels ou du secteur de la culture, il a même désigné, de manière plus précise, toutes les musiques faisant appel à des technologies d’amplification. Ces musiques sont donc définies comme « actuelles » avant tout par la technologie (électrique, electro-acoustique, etc…) qu’elles emploient.

Par glissement ou par extension plutôt, ces musiques actuelles ont fini par désigner très largement toutes les musiques populaires modernes et les multiples styles qu’elles recouvrent : jazz, rock, pop, rap … Leur définition est donc transversale à la notion de style. D’ailleurs, plus que par nécessité de définir un genre précis, cette notion de musiques actuelles, telle que nous l’entendons ici, est née d’abord d’une volonté politique : la nécessité de conduire des actions institutionnelles et culturelles de soutien à une myriade d’acteurs de la scène musicale « contemporaine » (au sens propre) et moderne.

A partir de cette définition institutionnelle, la chose étant créée, le secteur des musiques actuelles a pu enfin commencer à se structurer. Des actions ont été mises en place en faveur de leur promotion et la fin des années 90. Et on a vu aussi émerger de nouveaux acteurs soucieux d’en favoriser la promotion et la diffusion. Naissance de nouveaux réseaux, créations de nouvelles associations en faveur des musique actuelles, un peu partout en France un vaste mouvement était lancé. Voir Des réseaux & des acteurs autour des musiques actuelles.